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EL DIA DE HOY

31 janvier 2011

31 janvier - Clins d'oeil.

Il y a eu tant et tant de choses si simples et pourtant tellement importantes. Comme autant de clins d'oeil de la Vie. Les reconnaître et les noter ici, me rappeler que je suis vivante.

Au supermarché, ce vendredi soir où les bouteilles de lait étaient trop lourdes pour mon ventre qui tire et s'arrondit chaque fin de semaine, il y eu cet homme-hôte de caisse, qui m'a gentiment proposé de passer "prioritaire" et qui attendu que j'ai dépose tous mes achats avant de commencer à les scanner, alors que mon bidon ne dépasse pas encore de mon manteau. Et juste après que j'ai payé, il y a eu cet autre homme, derrière le comptoir du pressing, en train de repasser une robe à plis plats. Je l'ai observé quelques secondes sans quil me voit, les yeux admiratifs, moi qui sait mieux que personne rater le repassage d'une taie d'oreiller. Il s'est retourné et m'a offert un sourire magnifique et son regard rieur. Stupéfiant.

Un mardi matin tout gris plein de pluie, les conducteurs de la ligne 31 étaient en grêve. J'ai attendu 15 minutes pour rien. Et après il n'y avait plus de vélos à la station la plus proche, et de toute façon il pleuvinait. J'ai marché le long des quais, énervée d'avoir perdu du temps et de devoir arriver plus tard au bureau. J'étais presque arrivée quand le soleil a décidé de pointer le bout de son nez. Et je me suis arrêtée, malgré la pluie fine et mon retard. J'ai pensé que la Vie à ce moment là m'avait mise exactement à l'endroit qu'il fallait, en dessous de cet arc-en-ciel qui enjambait le Vieux-Lyon. J'ai souri et j'ai continué à marcher sous la pluie. Le soir de la même journée, il pleuvait encore et je marchais toujours jusqu'à l'arrêt de bus. Je regardais mes pieds, pour éviter que les gouttes ne me tombent dans les yeux. Et la fine couche de pluie qui s'était accumulée sur le sol reflétait les grands platanes de l'allée du marché et les oiseaux qui essayaient de passer à travers les gouttes eux aussi. C'était comme si je flottais au dessus des arbres, que je regardais le monde d'en haut. C'était beau.

Il y ses gâteaux du lundi, un différent à chaque fois, Lui qui disait encore il y a peu qu'il ne sait pas cuisiner. Il est meilleur que moi en tarte aux pommes, c'est sûr.

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4 janvier 2011

2011

Je me sens toujours toute neuve à l'aube d'une nouvelle année. Toute neuve mais empreintée de mes expériences passées ; prête à accepter tous les évènements qui vont arriver mais assurée de les affronter avec mes bagages.

Je ne sais pas exactement de quoi sera faite 2011, je ne sais pas si je réalise vraiment ce qui m'attend ni si je serai à la hauteur de ce tourbillon. Mais je sais que je suis impatiente de le vivre.

Je nous souhaite une année 2011 pétillante, douce, surprenante, épanouissante ! Welcome !

30 décembre 2010

30 décembre - Derniers jours.

C'était lundi, je suis sortie tôt du bureau. En montant dans le bus, je me suis rendue compte qu'il ne faisait pas encore nuit. J'ai retrouvé mes yeux de petite fille, et j'ai admiré cette ville que j'aime tant. Cette eau dans son lit qui me fascine, qui monte et qui descend ; cette basilique, là-haut tout là-haut ; ces rangées de maisons, bien alignées le long des quais. La gratitude du moment présent.

C'était mardi matin, le chauffeur du bus suivant m'a ouvert la porte alors qu'il était arrêté à un feu. "Je n'ai pas le droit normalement, mais vu votre nez rouge, je n'ai pas eu le courage de vous laisser là". La bonté de l'inconnu bienveillant.

C'était mercredi soir au restaurant, j'ai fait lever M. 3 fois pour aller au petit coin. Ils rigolaient tous, et j'ai vraiment senti de la joie dans leurs rires. C'était bon.

C'était jeudi, aujourd'hui. Exceptionnellement, j'ai pris la voiture pour aller au bureau. Le réveil en même temps que Lui, l'odeur de son cou, la chaleur de ses omoplates. La sensation d'être exactement là où il faut.

Ce sera demain, dernier jour avant 2011, année du grand chambardement. L'impatience mêlée à l'envie de retenir le temps.

22 décembre 2010

22 décembre - L'annonce et l'oreille curieuse.

Aujourd'hui, j'ai :

- lu la surprise dans les yeux de mes collègues en apprenant pour mon ventre qui va grossir. L'impression de revivre la découverte de la petite barre rose à chaque annonce.

- ressenti l'envie de L. au sens propre du terme. J'ai ce qu'elle désire mais qu'elle ne sait pas quand elle pourra l'obtenir.

- essayé de deviner dans quelles villes peuvent vivre les deux jeunes femmes assises en face de moi dans le bus. Visiblement de retour chez Maman pour les Fêtes. Conversation ponctuée de : "Qu'est ce qu'on mange ce soir ? On pourra faire des scones ?" (Jeune Femme n°1), "Et à part ta cape, tu as un pris un manteau chaud ? Et tes bottes de neige, elles sont où ?" (Maman), "On avait dit qu'on se ferait un hammam. Attends, je vais regarder les prix de celui de Opéra. J'ai perdu tout mon bronzage de Thaïlande, tu rigoles ou quoi ?" (Jeune Femme n°2).

22 décembre 2010

Ma première fois.

Une page blanche, ça fait toujours peur. Mais il le fallait. J'essaie, je verrai bien. Un endroit sans prétention pour garder une trace des sensations, choses, regards, impressions, images, sourires qui marquent mes jours et donnent à chaque "dia de hoy" une nouvelle saveur.

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